Comment est née l’idée d’organiser ce tournoi inter-lycées ? 

Tout est littéralement parti d’un rêve : une nuit, j’ai pensé à faire ça, et dès le lendemain, j’ai contacté mon meilleur ami Adama pour réaliser ce projet.

Y a-t-il un autre tournoi ou événement qui vous a inspiré ?

Je suis fan de sports américains, et aux États-Unis, il y a des ligues sportives universitaires (NCAA) rassemblant parfois des milliers de personnes dans des stades. Je pense que mon rêve vient de là ! Ensuite, le développement des événements sportifs sur Internet, comme l’Eleven All Stars de l’influenceur Amine au Stade Jean Bouin, a pu contribuer à cette inspiration. Au-delà de l’enjeu sportif, on a envie que cet événement soit divertissant !

Pourquoi avoir choisi le football et non un autre sport ?

On a choisi le football parce que, premièrement, c’est le sport le plus populaire au monde. Ensuite, on aurait aimé ajouter plusieurs autres sports dans le complexe de Montbauron (natation, basket, etc.). Ayant vécu pleinement les JO, j’ai découvert de nouvelles expériences sportives, et j’ai adoré ça. Si le tournoi se développe, j’aimerais beaucoup que d’autres sports soient ajoutés !

Quels ont été les plus grands défis dans la mise en place de cette première édition ?

Le défi principal était de trouver une date et un stade. Cela fait deux ans qu’on travaille sur ce projet. Nous avons été freinés par l’organisation des JO à Versailles, ce qui est compréhensible au vu de la complexité d’un événement d’une telle envergure. Par la suite, les équipes de la ville nous ont beaucoup aidés, en particulier le service jeunesse et celui des sports.

Combien d’équipes participent et comment ont-elles pu s’inscrire ?

Pour s’inscrire, nous avons d’abord envoyé un mail aux lycées avant d’annoncer le projet sur les réseaux sociaux. Nous avons obtenu quatre réponses favorables : La Bruyère, Jules Ferry, Saint-Jean Hulst et Marie Curie. Les lycées ont formé des équipes de 15 joueurs et joueuses. Nous sommes d’ailleurs fiers que certains aient ajouté plus de filles que le minimum demandé (deux). C’est un des aspects que nous apprécions dans ce tournoi : l’inclusion.

Quel est le format du tournoi ?

Le format du tournoi est le suivant : nous allons faire un tirage au sort ce jeudi pour déterminer les équipes qui s’affronteront en demi-finales. Chaque match se jouera en deux mi-temps de 12 minutes, et la finale se jouera en deux mi-temps de 15 minutes.

Comment avez-vous convaincu la ville d’organiser cet événement ? 

Pour convaincre la ville de créer cet événement avec nous, nous avons expliqué que, au-delà de l’enjeu sportif, ce tournoi rassemble les jeunes de Versailles. Il marque aussi symboliquement la fin de l’année scolaire, avec cette date du 5 avril. De plus, cet événement met en avant les talents des jeunes : le football, la communication (réseaux sociaux), la photographie, et bien d’autres. Nous sommes très heureux de pouvoir promouvoir cela !

Quel impact espérez-vous que ce tournoi ait sur les élèves et les lycées participants ?

Nous voulons avant tout qu’une véritable cohésion se crée au sein des lycées. Je le vois déjà avec les équipes : de vraies familles se forment, des amitiés naissent… C’est incroyable de se dire que cet objectif est atteint !

Ensuite, d’un point de vue plus personnel, j’ai envie de montrer que les rêves sont réalisables, qu’il faut simplement s’en donner les moyens et s’entourer des bonnes personnes, celles qui partagent notre objectif. Et là aussi, je suis heureux : nous avons créé une belle cohésion au sein de notre comité d’organisation.

Aimeriez-vous que ce tournoi devienne un rendez-vous annuel ?

Bien sûr ! Même si la génération 2007 ne vivra cette expérience qu’une seule fois, et même si je ne serai plus au lycée, je m’engagerai toujours dans ce magnifique projet !

Si cette édition est un succès, quelles améliorations ou évolutions aimeriez-vous apporter l’année prochaine ?

Nous espérons avant tout que cette première édition soit un immense succès, et j’y crois fortement ! Ensuite, nous verrons si nous pouvons organiser une deuxième édition… J’ai déjà quelques idées en tête, mais je préfère garder la surprise si cela se concrétise !