Rozellington, la cuisine française exportée en triporteur
Publié le 08/04/2020
Deux étudiants versaillais exportent l'art de la crêpe au pays des kiwis et des All blacks.

Pierre Goullet et Grégoire Dogniaux, deux vieux amis ayant passé leurs années lycées à Versailles, se lancent le défi de faire découvrir des incontournables de la cuisine française aux néo-zélandais en se déplaçant avec leur vélo triporteur dans les rues de Wellington. Avec l’aide de commerces de notre ville, ils ont pour projet de faire de Rozellington une entreprise florissante à l’étranger d’ici la fin de l’année.
Une bonne idée, la fusion de deux mots -le rozell, râteau de bois servant à étaler la pâte à crêpes, et Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande- et deux jeunes déterminés, voici la recette de Rozellington. Pierre et Grégoire, qui avaient quitté Versailles pour étudier dans des Business School, reviennent au bercail pour faire naître leur projet d’une année. Leur idée ? vendre crêpes et cannelés aux habitants de Wellington. Pour leur première entreprise, ils ont décidé de se lancer sur ce marché encore très peu développé en Océanie.
Mais qui dit nouvelle entreprise dit financement. Les dépenses sont inévitables. Cependant, nos deux jeunes camarades ont pu compter sur l’esprit de solidarité qui règne entre les commerçants de Versailles. Ainsi, Le Carré aux crêpes, La crêperie des 2 portes et la crêperie Belle-Ile ont donné le matériel nécessaire à ces deux crêpiers en herbe pour perpétuer la tradition bretonne à l’autre bout du monde. Affublés de leur uniforme (offerts par Cyrillus Versailles), ils sont maintenant parés pour leur folle épopée. De janvier à juin, les Wellingtoniens croiseront dans différents endroits de la ville nos deux entrepreneurs en tabliers derrière leur vélo triporteur et réalisant sous leurs yeux ces spécialités françaises qu’ils ne risqueront pas d’oublier !
Pierre et Grégoire, en donnant vie à leur projet, veulent aussi nous faire passer un message à nous, la jeunesse de Versailles. Il ne faut pas avoir peur de réaliser nos idées aussi insolites soient-elles, ni d’aller de l’autre côté du globe. Alors, jeunes entrepreneurs versaillais, lancez-vous !
Nous ne pouvons souhaiter que la réussite de Rozellington. Et peut-être qu’un jour les Sud-Africains aussi croiseront près de chez eux deux jeunes hommes en tabliers vendant des crêpes derrière leur stand à roulettes…
Emma Vatel