J’ai testé pour vous : L’exposition « La curiosité d’un prince »

Publié le 29/10/2021

Du 18 septembre au 11 décembre 2021, sont exposées dans la Bibliothèque Centrale, et plus précisément dans la galerie des affaires étrangères, une grande partie de la collection personnelle du compte d’Artois rassemblant des objets plus insolites les uns que les autres, tous de provenance exotique.

Un peu de contexte 

Le comte d’Artois, frère du roi Louis XVI, veut constituer une bibliothèque et rassembler différents objets afin de participer à l’éducation et à l’épanouissement culturel de son fils.

Ils se lancent ainsi dans l’acheminement et dans l’achat d’objets à travers les nombreux territoires Français coloniaux de l’époque. La France étant la première puissance mondiale de l’époque et possédant de nombreux territoires à travers le monde, elle possède aussi une grande influence diplomatique. Cette collection est également rendue possible grâce au formidable réseau de connaissances et de contacts que le comte doit à son statut. Tous ces avantages lui permettent donc d’assouvir son désir de connaissances et de curiosité.

La curiosité d’un prince qui, à travers des objets, nous permet de saisir l’importance de la France à cette époque

C’est donc dans cette magnifique galerie des affaires étrangères, bordée de livres centenaires et dont le mobilier et les moindres détails sont ornées de dorures, que nous découvrons la formidable collection du comte d’Artois.

Cette exposition réalisée en partenariat avec la Choctaw Nation of Oklahoma et le Choctaw Cultural Center nous permet de pendre conscience de la puissance de la France à cette époque. Par la manifestation de tous ces objets originaux qui, pour cette époque, sont complètement insolites et qui pour nous sont des témoins des civilisations passées.

Nous sommes donc amenés à rencontrer au travers de cette exposition, les différents échanges par lettres qui ont permis d’acheminer ces objets. Grâce à la soif de connaissances et à la curiosité d’un prince pour l’éducation de son fils, nous sommes instruits et émerveillés et devenons, nous aussi, débiteurs du savoir qu’il nous lègue.

On sort donc de cette exposition en ayant, au travers des objets, compris la puissance coloniale de la France. Au travers de cette concentration de connaissances insolites, nous avons découvert certaines pratiques et modes de vie différents de cette époque.

Théophane Mornet